Martine Barrat : la photographe généreuse dont les images reflètent l’humanité - et la dignité qu’elle perçoit dans chaque être humain. - Howard Chapnick Auteur du livre “The Truth Needs No Ally”

Comme on demandait à Charlie Parker quelle était sa religion, il répondit: “Je suis un fervent musicien.” Martine Barrat, elle, est une fervente photographe. Chaque image a son rythme propre, sa texture, son contrepoint. Observez la jeune fille assiste sur les marches d’un perron de Harlem et dont on ne voit pas le visage, seulement les bras, les jambes, le torse. Elle tient ses jambes serrées l’une contre l’autre, ponctuées par le laçage sévère des bottes noires. Les poignets et les mains sont gainés de bracelets et de bagues, un foulard la drape de la taille jusqu’à mi-cuisse. Elle a choisi d’accéder à l’immuable par l’esthétisme. Elle invite la photographe à collaborer dans sa volonté d’être une sculpture vivante. Observez M. Herman Clark et M. Eric Williams. Tous deux ont été marins ensemble et se retrouvent maintenant pour aux dominos. Sévérité de leurs visages, inévitables plis des rides, si qu’égaient les figures des dominos, la casquette à carreaux, la veste saise et le manteau pied de poule. Observez maintenant les mains de la nonagénaire Clara Chaplin. Elle raient tenir un éventail, elles sont si géométrique ridées, posée soigneusement sur ses genoux, contre l’imprimé fleuri de sa robe. Et la fois nature morte et être vivant. Enfin, observez les expressions de ces visages : aux aguets, sereins coliques, empreints de coquetterie ou encore philosophes. Certains repliés sur eux-mêmes, d’autres s’offrent à l’objectif, quand ils ne pas subtilement ce qu’ils doivent révéler - ou laisser dans l’ombre. Martine Barrat est un férvente de la photographie. Regardez, il n’y d’autre à dire. Pour elle, la composition est explication. - Margo Jefferson, Critique au New York Times